L’une des forces de Coachella, c’est sa capacité à mixer les univers. Pas de cloisonnement : de la K-pop au hip-hop, de l’electro à la pop quintessentielle, c’est un véritable condensé de ce qui pulse à l’instant T. Le festival a vu défiler des têtes d’affiche historiques comme Beyoncé (2018, avec son « Beychella » devenu viral), Daft Punk (2006 et leur show futuriste cité encore aujourd’hui) et plus récemment Blackpink (premier groupe K-pop en headline, 2023).
Mais là où Coachella se distingue, c’est dans la scène « intermédiaire » et la découverte. Souvenez-vous : Arcade Fire (2005), Billie Eilish (première mondiale devant un large public en 2019), Bad Bunny (encore underdog en 2018), Rosalía, J Balvin, ou Doja Cat avant leur explosion mondiale. Repérer un nom à Coachella, c’est souvent parier sur le prochain hit mondial.
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En 2022, 19 artistes non-américains sur 45 de la scène principale : preuve de l’influence internationale grandissante (source : The Guardian).
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Émergence de nouveaux genres : Synthwave, afrobeats, funk carioca… À Coachella, tout s’impose, même le temps d’un unique set, et repart dans les consos mondiales.
La scène qui façonne le mainstream
Lorsque Coachella programme un nouveau courant ou un outsider, la planète musique en prend note. En 2011, A$AP Rocky était programmé sur une scène secondaire — l’année suivante, il explosait dans les charts. Même phénomène pour Lorde en 2014, ou encore les Frenchies de Justice, découverts ici avant d’enflammer la house internationale.
Le timing du festival, en avril, donne aussi le « la » pour le reste de l’année. Beaucoup d’artistes y dévoilent de nouveaux singles, ou annoncent des tournées mondiales. Exemples marquants : The Weeknd lançant son album « Starboy », Harry Styles dévoilant de nouveaux titres, ou encore Billie Eilish créant l’évènement avec un show immersif.